Synopsis.

The Great One. Messages : 983 Date d'inscription : 24/01/2011 Age : 30

Nous sommes à Dallas, Texas. Une semaine comme les autres, dans une vie comme les autres, enfin, pas tout à fait. Mark Cuban, propriétaire de HD Net et des Dallas Mavericks n'est pas un homme comme les autres, et on le sent rapidement. Son bureau dans les locaux de HD Net doit faire 50m² pour lui seul. Tapisserie luxuriante, meuble en bois d'Acacia, et diverses choses de grandes valeurs, oui Mark Cuban n'est pas un homme comme les autres.

MARK CUBAN. › Non, non et non. Mais comment est-ce qu'il a fait pour encore se blesser à la cheville ? Il va vraiment falloir que je pense à trader Dirk avant qu'il ne soit plus bon à rien.

Oui, Mark Cuban regarde le résumé du dernier match des Mavericks sur son écran plat mural. Malheureusement, une petite voix à travers l'interphone de son téléphone vient le déranger, spécifiant que quelqu'un veut le voir.

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MARK CUBAN. › Je suis occupé, là.

Oui, mais elle insiste.

MARK CUBAN. › Bon, faites-le entrer. J'espère que ça en vaut le coup, au moins.

Cuban se recoiffe rapidement, enlève la bière qui trainait sur son bureau et prend une posture plus "professionnel". Une personne rentre dans la pièce.

JIM CORNETTE. › Bonjour Mark.

MARK CUBAN. › La porte de sortie est juste derrière toi, Jim. Ce fut un plaisir, vraiment.

JIM CORNETTE. › Mark, je ne suis pas venu là en ennemi. Je me présente à toi en tant que représentant de la ROH. Nous avons travaillé ensemble pendant près de deux ans et demi, et ce avec une parfaite entente. Et nous n'arrivons pas à comprendre pourquoi du jour au lendemain, alors que vous sembliez très satisfait de nous, le contrat n'est pas renouvelé.

MARK CUBAN. › Moi je ne comprends pas pourquoi mon équipe n'a toujours pas gagné un seul titre NBA, il y a des choses qui ne s'expliquent pas.

Pour tout le reste, il y a Mastercard. Cuban est très volatile alors que Cornette est, lui, beaucoup plus sérieux.

JIM CORNETTE. › Mark, si tu ne veux vraiment pas signer de nouveau bail, il n'y a pas de souci, nous trouverons un nouveau diffuseur. Mais est-ce que tu peux au moins être clair sur la raison de cet arrêt brutal ?

MARK CUBAN. › Si je te dis que tout n'est que business et argent, ça te conviens comme réponse ?

JIM CORNETTE. › Et qui va nous remplacer sur notre case horaire ? Une nouvelle série policière ? Un documentaire animalier ? Un film porno ? De la pub ?

MARK CUBAN. › Oh non, bien mieux que ça. Tu es à des millénaires de la bonne réponse. Tu vois, mon cher Jim, j'ai beau être fan de lutte, je suis avant tout un businessman. Et très franchement, faire déplacer mes employés dans des gymnases pour filmer cent mecs qui gueulent Holly Shit à la moindre Clothesline, non merci. Si encore, nous rentrions dans nos frais ou que les ratings étaient satisfaisant, je renouvellerais le contrat sans hésiter. Mais là, nous sommes loin de tout ça. Tu sais combien de rating a fait ton dernier show, Jim ?

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JIM CORNETTE. › Non, je n'en sais rien. Ce n'est pas ça qui m'interesse. Moi je suis là pour le booking.

MARK CUBAN. › Et justement, voilà le problème. A force de booker des mecs qui ont le charisme d'une crevette déséchée, on finit par ne plus intéresser grand monde. Pour te donner un ordre de grandeur, Space Jam a fait plus de rating que le dernier show de la ROH. Space Jam, putain. Si seulement tu pouvais avoir un Michael Jordan dans tes rangs, le bail aurait déjà été renouvelé.

JIM CORNETTE. › Nous avons Roderick Strong, quand même.

Gros blanc dans le bureau.

MARK CUBAN. › De toute façon, il est inutile de discuter, le bail de la ROH ne sera pas prolongé, nous faisons des pertes, et moi je veux du bénéfice. Je veux que ce putain de business fasse des bénéfices, Jim ! Je veux que ce business, dont je suis un fan inconditionné, attire encore plus de fans, explose les ratings du All-Star Game et fasse du fric ! Et tu sais quoi ? La ROH sera remplacée par une nouvelle fédération de lutte !

JIM CORNETTE. › Une nouvelle fédération de lutte ?

MARK CUBAN. › Oui, une fédération dont je serais le propre investisseur mais également l'owner. Mon réseau de télé servira à la diffusion et moi, moi je vais te montrer à toi, Jim Cornette, qu'une fédération de lutte peut faire du fric, des ratings et être reconnue comme la meilleure fédération du monde. La ROH vidait mon compte en banque, cette nouvelle fédération va faire tripler mes recettes annuelles !

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JIM CORNETTE. › Alors tout n'est qu'une question de fric ?

MARK CUBAN. › L'argent amène la gloire, la renommée et les talents. Alors oui, this is all about money. Je t'offrirais bien un poste Jim, mais tu préfères certainement rester dans ta petite fédération minable à parcourir les Etats-Unis de gymnase en gymnase. Nos ambitions ne sont pas les mêmes Jim, nous ne sommes pas dans la même ligue. Alors que je cherche constamment à m'améliorer, tu t'enlises dans la boue.

JIM CORNETTE. › Mark, you're a son of a bit-...

MARK CUBAN. › Oui, mais putain qu'est-ce que ta mère est bonne ! Je ne te raccompagne pas, Jim, tu connais la sortie.

Les deux hommes échanges un dernier regard avant que Cornette ne quitte le bureau de Cuban. Oui, une nouvelle fédération de lutte allait voir le jour.

The Great One. Messages : 983 Date d'inscription : 24/01/2011 Age : 30

Mark Cuban a donc décidé d'ouvrir une nouvelle fédération de lutte. Nul doute que cette nouvelle va bouleverser le monde de la lutte à l'heure où les fans se font de plus en plus critiques et exigeants. Nous retrouvons d'ailleurs ce cher Marl Cuban. Ce dernier vient tout juste de descendre de sa limousine dans ce qui semble être un ranch.

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MARK CUBAN. › Il faut vraiment qu'il revienne aux affaires, je ne suis pas venu ici pour rien.

Voilà une flaque de boue que Cuban ne peut éviter et pouf, les chaussures en peau de croco sont mortes. Le proprio des Mavs enrage mais poursuit sa route jusqu'à croiser celle d'une personne bien connue du monde de la lutte.

MARK CUBAN. › John, te voilà.

JOHN. › Désolé, le ranch est fermé aujourd'hui, revenez demain.

MARK CUBAN. › Je ne suis pas un vulgaire visiteur, je suis là pour parler business, Bradshaw.

L'homme à qui Cuban parlait se retourne, et on peut apercevoir ce bon vieux JBL.

JBL. › Cuban, qu'est-ce qui t'amène ici ?

MARK CUBAN. › Certainement pas l'odeur de bouse. Je suis là pour te parler business et billets verts.

JBL. › Tu es venu parler à la bonne personne. Qu'est-ce que tu veux, Mark ? J'ai des vaches, des chevaux, j'ai même des crocodiles, regarde.

JBL montre à Cuban un petit étang plein de crocodiles. Il en attrape un à main nu et le maitrise rapidement pour l'amener à Mark.

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JBL. › Il est pas beau ?

MARK CUBAN. › Il me servira à repayer la paire de chaussures que je viens d'abimer pour venir te chercher dans ton trou paumé. Écoute John, je vais allez au plus simple. Je te veux toi, comme General Manager de ma nouvelle fédération de lutte.

JBL. › Pardon ? Tu es venu jusqu'ici pour me proposer un poste ? Dommage pour toi, je ne remonterais plus jamais sur un ring.

JBL relâche le croco et s'apprête à partir mais Cuban le retient par l'épaule.

MARK CUBAN. › Je sais que ce vieux salopard de McMahon t'as traité comme le dernier des déchets, mais je ne suis pas comme lui. Je sais qu'au fond de toi, tu meurs d'envie de revenir sur un ring d'une fédération concurrente pour te venger de l'affront que tu as subit. Je sais que tu veux plus que ces vingt-quatre petites secondes qui ont eu raison de toi il y a bientôt deux ans de cela.

JBL. › Qu'est-ce que j'aurais à gagner, hein ? Je suis heureux ici au milieu de mes bêtes. La vie est calme, je suis reposé, je ne me suis jamais senti aussi bien.

MARK CUBAN. › Mais tu restes un Texan, Bradshaw. Ton orgueil coule toujours dans tes veines et cette rage contre Vince est toujours présente. Tu as toujours envie de lui faire bouffer sa cravate, et je peux t'aider à l'humilier à la loyale, sur son propre terrain.

JBL. › Est-ce que la WCW te dit quelque chose ? Est-ce que la TNA te dit quelque chose ? Est-ce que la WWP te dit quelque chose ? Toutes ont eu pour objectif de battre l'Empire McMahon. Tous ont eu de gros espoirs, mais personne n'a pu, pour diverses raisons. L'Empire McMahon contrôle le business de la lutte. Ils ont les fans, ils ont les chaines télés, ils ont l'argent. Non, on ne peut pas concurrencer l'Empire McMahon.

MARK CUBAN. › Venant d'un homme d'affaire comme toi, ça me déçoit. Voyons plutôt la WWE comme la multinationale intouchable depuis des années et nous, nous serions les petits nouveaux, qui n'ont pas de clientèle. Personne ne nous connait mais nous avons les moyens et surtout les produits pour renverser cette multinationale et nous nous ferons connaitre grâce à une stratégie bien claire, faire du profit, coûte que coûte, avec des produits toujours plus haut de gamme. C'est exactement ce sur quoi je vais me baser. Je veux une fédération qui fasse du profit, encore et encore. Il n'y a qu'une chose qui compte pour moi, ces putains de billets verts que je pourrais déposer à la banque ! Je n'ai pas coupé la ROH sur HDNet par envie, mais par nécessité. J'avais besoin d'une case horaire pour diffuser le show de cette nouvelle fédération.

JBL. › Et donc, ton but est de faire du profit, coûte que coûte ?

MARK CUBAN. › Coûte que coûte, oui.

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Cuban vient de faire mouche, JBL affiche un léger sourire sur son visage.

JBL. › Si tu me prends par les sentiments, ça devient intéressant. Mais je veux 5% des bénéfices chaque mois, tu entends ?

MARK CUBAN. › Tu en auras même dix, si tu veux. Nous allons faire des bénéfices records, tu vas voir. Mon idée est simple, mettre tous les plus grands lutteurs que ce business a pu connaitre dans une seule et même fédération. La seule règle est qu'ils doivent tout faire pour faire de l'argent, encore et encore et encore. Toi, tu serais un peu le trésorier, tu dois faire le mieux possible pour bien investir et pour ramasser un maximum de bénéfices. Et à côté de ça, les fans s'intéresseront de plus en plus à notre produit, qui sera le plus rentable, mais aussi le plus excitant, le plus innovant, le plus Attitude, le Electrifying, le plus Rated R, le moins PG... Notre produit sera le meilleur de ce fuckin' business !

JBL. › Et tu as déjà un nom pour ce projet ?

MARK CUBAN. › Que dirais-tu de Legendary Wrestling Project ?

JBL. › Ce que j'en dis ?... Femme, passe-moi mon chapeau et sors moi mon costume, le cowboy est de nouveau en selle.

Les deux hommes échangent une poigné de main des plus franches, nous voilà parti pour une entente qui pourrait faire trembler l'Empire McMahon.

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